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Le jardin d'Elea

Le jardin d'Elea
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25 octobre 2012

Un auxiliaire en plein festin !

Voici ce que j'ai supris hier sur le seuil de la porte du garage :

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Après quelques recherches sur le net, j'ai identifié mon gourmand d'escargot comme étant un Lampyris noctiluca, autrement connu sous le nom de ver luisant. Il s'agit probablement d'une larve âgée, comme on peut la reconnaître sur ce site : http://www.insectes-net.fr/lampyre/lamp2.htm

Cet insecte plus facilement repérable la nuit que le jour dévore avidement limaces et escargots. Autant dire si c'est un précieux auxiliaire du jardinier.

Moralité : un jardin sans pesticides est un jardin plein de ressources.

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2 octobre 2012

Petits moelleux au chocolat

Voici une recette toute simple, très rapide, réalisable par les enfants en autonomie, trouvée sur le célèbre site de cuisine en ligne Marmitton.org, mais comme toujours adaptée et testée pour fonctionner sans produits laitiers. (Pour cette recette, le seul changement a consisté au remplacement du beurre par de la margarine 100% végétale).


- 250 g de chocolat noir (à patisserie)

- 175 g de margarine

- 125 g de sucre glace

- 75g de farine

- 5 oeufs

 

Préparation :

Faire fondre le chocolat avec la margarine. Mélanger pour obtenir une crème lisse.

Dans un autre saladier, mélanger le sucre glace avec la farine et les oeufs entiers. Mélanger jusqu'à obtenir une émulsion homogène.

Verser le mélange chocolat / margarine dans le mélange sucre / farine / oeuf, bien mélanger.

Verser dans des plaques de mini-moules en silicone (quantité suffisante pour deux grandes plaques).

Cuisson au four : 10min environ à thermostat 5 ou 6  (les petits gâteaux doivent rester fondants à coeur)

Bon appétit !

 

27 juillet 2012

Mise à jour de mon blog et commentaires

Bonjour,


En prenant un peu de temps sur mon blog, ce que je n'ai pas fait depuis bien longtemps, je viens de découvrir, Oh SURPRISE ! tout plein de gentils commentaires, et aussi des questions qui m'étaient posées et auxquelles je n'avais pas répondu (normal : je n'avais pas vu que j'avais des commentaires !).

Donc, voila, c'est chose faite, j'ai enfin trouvé l'OPTION qu'il fallait cocher pour être avertie par e-mail que j'avais reçu un commentaire. ça va beaucoup mieux marcher maintenant.

Je vais m'empresser de répondre (sans doute tardivement, mais mieux vaut tard que jamais) à tous les commentaires reçus.

Encore mille fois désolée, toutes mes excuses à ceux qui ont sans doute cru que je ne voulais pas leur répondre. J'ai honte d'être aussi incompétente :(

 

 

 

28 juin 2012

Pâte à tartiner sans produits laitiers

Difficile de concurrencer la très célèbre marque de pâte à tartiner aux noisettes dont les enfants raffolent. Et difficile aussi de trouver aussi bon sans produits laitiers et à prix abordable.

Après avoir testé plusieurs recettes trouvées sur le net, j'ai fini par bidouiller à ma sauce, un peu de ceci, un peu de cela, pour essayer de reproduire gustativement un produit onctueux, au goût chocolaté mais pas trop noir, sentant bien la noisette, et j'ai presque atteint mon but. C'est juste un poil trop gras, mais le goût est sublime.

Voici ma recette :

- 200g de chocolat noir spécial dessert

- un pot de 350g de purée de noisettes (magasin bio)

- 1 brique de crème de soja

- 50 à 100g de margarine 100% végétale (sans produits laitiers)

- 1 cuillère à soupe de sucre à la vanille

- 1 bonne pincée de sel

Pour la prochaine fois, j'essaierai avec moitié moins de margarine. Sa présence dans la recette est importante car elle apporte un fondant intéressant et améliore bien le goût, sans elle c'est trop sec et ça s'étale mal. Mais 100g c'est vraiment trop, 50g ou 75g serait sans doute mieux.

La crème de soja apporte aussi à l'onctuosité du produit, et surtout elle contribue à atténuer le goût de chocolat noir pour se rapprocher d'un goût de chocolat au lait. J'essaierai aussi à l'occasion avec d'autres types de crèmes végétales : de riz, d'avoine...

Question prix de revient, bien sûr le budget est plus élevé que celui d'un pot du commerce classique, mais moins élevé que les marques proposées en magasin bio. Le plus cher étant l'achat de la purée de noisettes. A voir si celle-ci pourrait être remplacée par de la poudre de noisette (à condition qu'elle soit extra-fine) et de l'huile de noisette.

La recette permet de remplir un gros pot de la célèbre marque. Comme le produit s'étale bien, les enfants n'en gaspillent pas trop. Mais ça risque de partir vite tout de même, vu comme c'est BOOOOONNNNNN !!!

Bon appétit.

13 juin 2012

Sélection de textes courts

Dernier atelier d'écriture hier: bon repas, fous rires, et rétrospective sous forme de lecture plaisir.

Voici une petite sélection de textes courts issus des ateliers de l'année scolaire 2011-2012.


Atelier d'écriture du 27/09/2011

Consigne : souvenirs d'automne

Je me souviens des marrons lisses et brillants, doux et ronds, agréables dans la paume, que nous ramassions à la sortie de l'école lorsque j'étais enfant. Encore maintenant, je ne peux résister au plaisir d'en glisser un dans ma poche, le plus beau de tous, avec le sentiment agréable de retrouver mon enfance.

 

Atelier d'écriture du 10/10/2011

Consigne : si j'étais... (portrait chinois)

Si j'étais un élément, je serais l'eau qui ruisselle, qui s'infiltre, qui est source de vie, depuis la poche du foetus jusqu'à celle que l'on boit et qui irrigue chacune de nos cellules. Depuis la plus infime bactérie jusqu'à la baleine bleue géante des océans. De celle qui caresse chaudement les coraux des mers tropicales à celle qui goutte des glaciers. Le manchot empereur glisse sur mon dos, le dauphin me chatouille de son sonar ultrasonique, le requin déplace une onde de terreur, l'algue se meut paresseusement en mon sein. Quand la chaleur m'évapore, je découvre de nouveaux horizons, cotonneuse dans le ciel, puis me scindant en milliers de goutelettes, j'imbibe la terre pour accomplir le cycle de la vie.

 

 

Atelier d'écriture du 10/11/2011

Consigne : elle / il (dans le style d'Albane Gellé)

 Elle

coupe, hache, émince, épluche, dans un nuage odorant de vapeurs de cuisson où se mêlent, suaves et subtils, les épices et aromates aux légumes du jardin.

 Il

peste après le dérouleur de scotch vide, les ciseaux qui coupent mal, le crton qui refuse de se plier où il le souhaite et à son désir créatif, baeau, robot, avion ou phare, à ce stade tout est encore possible. Et la ficelle tombe pour la dixième fois.

Elle

cherche les ciseaux pour hâcher la ciboulette, le persil, l'aneth, « mais où sont-ils donc, enfin, je les avais posés là, il y a un instant, les as-tu vus ? Dépêches-toi, j'en ai besoin ! ».

 Il

voudrait de l'aide, mais en même temps n'en veut pas, voudrait créer, la perle rare, être inventeur, créateur, génie, ingénieur, ingénieux, de ceux qui trouvent des solutions, mais sans chercher ça serait mieux, beaucoup mieux.

 Elle

voit l'heure tourner, les légumes griller, attacher, sentir le brûlé, le rôti oublié pas encore décongelé, la margarine qui se débine, le miel fini sur une tartine, et plus de farine. Il va falloir improviser !

 Il

pique une crise, une énième crise, car sans trombone il n'y arrive pas. Et l'agrafeuse ne marche pas. Et sa mère qui ne l'aide pas. Mais pourquoi ne vient-elle pas ?

Elle peste

Il crie

Elle court

Il jette, piétine, écrase, émiette

Elle lui demande de se calmer

Il aimerait bien lui demander d'en faire autant

 La liste à commissions s'allonge :

  • du scotch

  • de la margarine

  • des trombones

  • de la farine

  • des agrafes

  • pâte à pizza

Pas de quoi en faire tout un plat !

 

Atelier d'écriture du 17/01/2012

Consigne : dans le style d'Alain Lepreste (chanson)

C'est peut-être Barjavel

avec son imagination

ce gamin trop rebelle

qui écrit sans ponctuation

Jamais on le saura

18 en rédaction

dictée à la poubelle

collé pour insubordination

pas assez conventionnel.

 

C'est peut-être Kersauzon

traversant l'océan

ce gamin un peu rond

avec ses rêves d'enfant

Jamais on le saura

Quand on habite Châlons

et pas à Carentan

on joue plutôt au ballon

qu'à suivre les vents

 

C'est peut-être Coluche

avec son humour fou

ce gamin qui fait rire

ses camarades de classe

Jamais on le saura

si dès qu'il est debout

il se fait punir

pour son insolente audace

 

Atelier d'écriture du 12/06/2012

Consigne : à la façon des poèmes de Robert Desnos

"L'Hélébore"

L'Hélébore abhorre l'hiver

et pourtant la Primevère

sa soeur printanière

lui envie sa robe ponctuée

qui l'hiver se déploie

éclaboussant de joie

la grisaille des bois.

L'Hélébore arbore son feuillage vert

à la saison où s'endort

sous son manteau de neige

la végétation indolente et sévère.

 

 

 

 

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11 février 2011

Nouvelles photos en ligne

Crocus_02_11Heureuse, joyeuse nouvelle année 2011 à mes éventuels lecteurs !

Un court message pour vous informer de la mise en ligne de nombreuses nouvelles photos dans l'album photo POTAGER.

D'autres photos viendront prochainement enrichir les autres albums, ainsi que la rubrique couture.

Le beau temps de ces 10 derniers jours m'a incitée à jardiner à nouveau, avec au programme :

- broyage de branches coupées et épandage de BRF au potager et dans divers massifs
- épandage de compost de plateforme (acheté à l'automne)
- semis de fèves, pois mangetout grimpants, ail rose, poireaux
- pose d'arceaux sur les carrés de potager destinés à recevoir des légumes au semis ou repiquage délicat
- désherbage des massifs et allées
- semis de gazon en regarnissage dans les trous
- déplacement de deux arbustes et de fraisiers
- application d'un badigeon fait maison à base de cendres + argile sur les arbres fruitiers

Les travaux d'agrandissement de la maison ayant commencés, une bonne partie du gazon sera à refaire dans un an. Et je pense d'avance à l'aménagement de nouveaux massifs en bordure du futur salon... ça me démange d'acheter déjà les plantes et de les mettre en place, mais je devrai sans doute attendre encore au moins 3 mois que les travaux soient finis, voire l'automne dans l'idéal !

Ah, la fièvre du jardinage ! Surtout en cette saison charnière où le temps printanier pointe déjà son nez, où l'on voudrait déjà oublier l'hiver, le froid, les jours sombres, courts et nuageux, où l'on s'émerveille devant les premières perce-neiges et les premiers crocus, mais où il faut savoir encore rester patients car il serait imprudent de déjà semer et planter à tout vat !

Bon jardinage à vous aussi.

4 octobre 2010

BRF, sécheresse et faim d'azote, déboires et remédiations au potager

L'automne est maintenant arrivé, venu plus vite que son ombre. Je ne vois plus le temps passer. Je plante, je couds, je crée, je prends des photos, mais j'oublie de les publier, et mon blog n'est plus alimenté.

Au potager, mes espoirs n'ont pas été atteints : les récoltes ont été maigres dans l'ensemble, les plantes semblaient carencées et ont fructifié tardivement. Tout reverdit maintenant, et mes pieds de tomates n'ont jamais été autant couverts de fruits, sauf que le soleil n'est plus au rendez-vous pour les faire rougir.

Bref, il me faudra faire mieux l'an prochain, j'ai encore du pain sur la planche !

Analyse des problèmes rencontrés et solutions trouvées

Concrètement, je dirais que mes déboires ont été le résultat d'une combinaison complexe de diverses facteurs.

La faim d'azote : Ah, la fameuse faim d'azote engendrée par le BRF, dont j'avais entendu parler en long en large et en travers sur les forum, j'y ai eu droit de plein fouet. Plantes jaunes et rachitiques, arrêt de croissance pendant un bon mois après plantation. J'ai d'abord arrosé au purin d'ortie, de consoude, mais rien n'y faisait.

Le remède miracle a été l'apport à 4 reprises du mélange corne broyée et sang séché. Riche en azote, ce mélange a fait reverdir mes plantes et j'ai vu leur croissance reprendre dans les 3 jours suivant l'apport.

Mais j'ai perdu un mois, et les récoltes s'en sont ressenties. Maintenant, tout pousse à merveille... c'est juste trop tard pour les légumes d'été qui ne parviendront pas à maturité, les plants seront attaqués de mildiou ou d'oïdium et les fruits pourris sur pieds avant. Dommage !

Conclusion : mon compost fait maison n'a pas été suffisant pour contrer la faim d'azote prévisible. Nous avons décidé d'en acheter à une plateforme de compostage, plus riche, plus concentré, moins bio aussi, sans aucun doute. Mais indispensable.

  • L'exposition sud-est : l'ombre n'arrive au potager qu'après 17h. Résultat, en tout début de printemps, le sol est encore très froid, mais les plantules juste germées ou repiquées grillent sous les rayons agressifs. Les pieds à 5°C, la tête à 25°C ou plus, elles n'aiment pas. J'ai perdu plusieurs semis, et mes premières Cucurbitacées.

J'ai compris l'origine de mon problème en couvrant un carré de voile P17. Initialement mis en place pour protéger mes Cucurbitacées (2ème achat) d'éventuelles dernières gelées nocturnes. Mais ô miracle ! Ces plantes ont grossi deux fois plus vite que les autres, et bizarrement, n'ont pas souffert de carence (je soupçonne un effet bénéfique de la chaleur et de l'ombrage sur le BRF).

J'ai renouvelé l'expérience avec un semis en mélange dans le carré 7 (celui rempli de mousse et terreau) : excellente levée et beaux légumes sous voile, alors que les mêmes semis de carottes, betteraves et panais avaient totalement échoué préalablement.

  • Les merles et les limaces : mes ennemis jurés cette année ! Si le paillage a d'énormes attraits et bénéfices (sol riche en vers de terre, structure plus aérée et moins compactée), à coté de ça, il attire indéniablement ces bestioles. La combinaison merle + limace a provoqué à 3 reprises la perte de mes semis en place. Les merles grattent et retournent tout, ravageant la surface ensemencée. Les limaces grignotent dans la nuit le peu qui germe malgré tout.

Ma première solution contre les merles a été de placer d'abord un filet, mais qui présente des inconvénients (deux oiseaux coincés dedans, l'un que j'ai pu sauver en échange de vigoureux coups de bec, le second retrouvé mort au retour des vacances). Mais le top du top a encore été le voile P17, posé sur des arceaux, qui lutte à la fois contre les oiseaux, contre le froid nocturne, et contre les coups de soleil.

Contre les limaces, ma fois, sans merle, mon semis s'est avéré assez dense pour partager, et avec l'été, chaleur et sécheresse, elles se sont faites plus discrètes qu'en début de printemps. A moins que ce ne soit la phacélie hachée et mal incorporée qui les ait éloignées ?

  • Le manque d'eau : j'ai voulu la jouer écolo, n'utiliser que l'eau de pluie de ma citerne, limiter les arrosages (tous les 2-3 jours, pas en trop grosse quantité). Mais ça a aussi contribué à la mauvaise pousse de mes plantes, ce printemps et cet été ayant encore été relativement sec, quoique moins aride que le précédent tout de même. Ma terre a beau être argileuse et paillée, donc moins drainante qu'un sol sableux et nu, elle sèche et durcit tout de même beaucoup, et une fois les mottes durcies, les racines ne poussent plus.

Mais pour avoir discuté avec quelques voisins, ceux qui ont eu de beaux potagers cette année sont ceux qui ont arrosé à gogo. Moralité : l'eau est aussi un facteur limitant à ne pas négliger.

  • Mon sol lourd, argileux, pauvre en MO, carencé en azote : BRF ou pas, ce n'est pas le peu apporté depuis 1 an 1/2 qui résoud complètement la structure de mon sol et ses faiblesses. Il me faudra plusieurs années d'apport s réguliers pour avoir un vrai sol humifère dans lequel les carottes et panais ne soient pas fourchus et sortent de terre sans casser en tirant dessus, et dans lequel tout pousse sans avoir à mettre de l'engrais à gogo...

Alors, après avoir envisagé l'apport de sable (pour alléger, hein, pas pour amender!), l'apport de terreau (pour ne cultiver qu'en surface et abandonner totalement le sol d'origine), l'apport de fumier (pour l'amendement organique), avec des inconvénients majeurs pour chacune de ces solutions, j'ai fini par prendre ma décision : un apport de compost plus important que le peu que peut me fournir mon composteur. Nous avons donc été nous procurer auprès d'une plateforme de compostage.

Le compost de plateforme

Il a de nombreux avantages :
- 1-2cm de ce compost équivaut à 4-5 cm de celui fait maison du point de vue fertilisant.
- Pas de graines d'adventices à craindre, vu comme il a chauffé.
- Facile à transporter en remorque (moins lourd que le sable),
- pas d'odeur (le fumier aurait indisposé nos voisins déjà bien assez râleurs et maniaques),
- un prix attractif (le demi-mètre cube pour le prix d'un sac d'Or Brun du commerce)
- une finesse qui permet d'y faire des semis, comme le préconise Soltner dans son livre "un jardin sans travail du sol".

Des inconvénients aussi :
- Bien sûr, je n'ai pas la certitude que ce compost soit parfaitement sain et indemne de résidus de pesticides et métaux lourds. C'est son inconvénient majeur.
- 1 à 2 cm préconisés en surface, ça ne fait pas beaucoup de MO à mon goût. J'ai du mal à croire que ça va suffir à alléger mon sol de façon conséquente.
- Et puis le compost de plateforme chauffe tellement qu'il est déjà très avancé, et forme peu d'humus, se minéralisant trop rapidement.

Mais c'est mon BRF qui est censé se transformer en humus, le compost permettant de compenser sa faim d'azote et d'apporter la richesse minérale nécessaire à la croissance des légumes gourmands. Donc deux produits complémentaires avant tout.

J'ai déjà saupoudré un premier centimètre sur tout le potager, au pied des cultures encore en place (poireaux, betteraves, choux, fraisiers...), et des semis d'engrais vert couvrant les parcelles vides (phacélie notamment). Je recommencerai au printemps avant la plantation et surtout en complément du BRF fraîchement broyé et épandu.

L'été prochain me dira si cette fois j'ai bien agi ou pas. C'est décidément difficile de jardiner bio dans une terre ingrate !

9 avril 2010

Avec le printemps, le potager renaît

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Depuis début mars, je n'ai pas donné signe de vie du potager, et pourtant il renaît progressivement de ses cendres hivernales, et de façon plutôt encourageante au vu des différentes expériences que j'y mène.

Retour d'expérience sur un an de BRF

L'expérience BRF suit son cours, avec pour l'instant au moins un premier résultat visible et très positif, à savoir un sol resté meuble, très tendre et aéré, malgré les fortes pluies d'hiver.

Pour la première année, pas de croûte de battance ni de sol impossible à travailler avant mai. Je peux semer, planter, enfoncer le doigt ou le plantoir sans le moindre soucis.

Mon sol, bien qu'encore fortement gorgé d'eau, ressemble à une pâte à pain gonflée par la levure, et non plus à du pain sans levain sec et dur comme la pierre. Les responsables de cette merveilleuse structure façon "blancs d'oeufs montés en neige" sont sans aucun doute les vers de terre, très nombreux et grouillants sous le BRF, nourris par les restes de cultures laissés en surface, et protégés du froid par le BRF.

Rappel concernant la façon dont j'ai procédé:

  • Premier apport de "BRF" (que je mets entre guillemets car après coup je pense que ça n'en était pas tout à fait), en mars 2009, en couche super fine (moins d'1cm). Je venais d'acheter le broyeur et j'ai broyé mon tas de branches, certaines datant de plus de 6 mois et étant déjà bien sèches, d'autres étant taillées plus récemment.

J'ai constaté une faim d'azote importante (plantes rabougries, feuillage jaune, fructification faible).
L'épaisseur apportée n'était pas suffisante pour créer un paillage efficace non plus.

  • Deuxième apport de BRF (frais) à l'automne 2009 (fin octobre de mémoire, à vérifier, avant les grosses pluies de novembre). Epaisseur de 1 à 2 cm (2cm à l'épendage mais une fois tassé par la pluie ça faisait moins que ça).

Seul un carré en a reçu une couche suffisante de 2 cm (carré n°4), trois autres ont été "saupoudrés" avec les reste, soit moins d'1cm (carrés 2, 5 et 6) mais semblent en avoir tiré bénéfice tout de même.

J'ai planté des fèves en novembre, et j'ai déjà pu constater que j'enfonçais le doigt plus facilement dans les carrés BRFés et pas dans ceux n'en ayant pas reçu.

  • Apport de compost fait maison semi-mûr à bien mûr (environ 18 mois de maturation) mi-février, par dessus le BRF d'automne (bien digéré et partiellement incorporé par les vers de terre), environ 2-3 cm dans 3 carrés (n°3-4-6) et moins d'un centimètre dans deux autres carrés (n°2 et 5). Le carré n°1 n'en a pas reçu, de même que les carrés 7-8-9 qui n'étaient pas encore fabriqués à ce moment.
  • Troisième apport de BRF (frais) au printemps 2010, 2 à 3cm environ, entre début et fin mars (suivant les carrés, au fur et à mesure que je taillais et broyais), par dessus ce lit de compost.

Plusieurs éléments à prendre en compte pour mener à bien toute réflexion et amélioration:

-->  l'épaisseur que je donne est celle que je constate quand je verse mon seau, mais c'est très aéré et au final au bout d'1 mois, 3 cm de BRF non tassés peuvent ne correspondre qu'à 1cm réel voire moins une fois tassé par les pluies et une fois les particules les plus fines digérées.

--> je travaille en carrés surélevés : ma bordure en bois mesure 15-20cm de haut, posée sur le sol et non pas enterrée (je n'ai pas décaissé mes allées), ma terre cultivée est donc au moins 7 à 8cm plus haute que le niveau du sol. Cela peut avoir un effet drainant très positif dans le cas de mon sol argileux, et un drainage d'autant amélioré par le fait d'avoir un sol très travaillé par les vers de terre et protégé de la battance grâce au BRF.

--> J'avais un carré n'ayant reçu aucun BRF à l'automne (carré n°1) et aucun compost, et j'ai pu constater au printemps que la terre y était beaucoup moins tendre, et plus tassée sous l'effet de la pluie. J'y avais semé de la phacélie en engrais vert, mais elle était trop petite pour constituer un réel couvert végétal avant le froid (2-4 feuilles, moins de 5cm, croissance stoppée par le froid). Cette phacélie a un enracinement très superficiel et ses racines s'enroulent en chignon, certainement du fait que le sol était trop compact dans l'hiver pour permettre aux racines de se frayer un chemin dans le sol dur et asphyxié.

--> Par contre, mon massif de vivaces qui était couvert d'adventices était lui resté relativement meuble grâce à la présence de ce couvert végétal que j'ai laissé et n'ai arraché que cette semaine (il était temps avant que ça graine). Donc le fait de couvrir le sol, même sans BRF, améliore visiblement sa structure. Le lire dans les livres est une chose, le constater fait progresser.

Les semis et plantations

Actuellement, beaucoup d'emplacements sont encore libres au potager. Je n'ai donc pas respecté ma volonté d'avoir un couvert végétal permanent.

Toutefois, on peut déjà y observer:
- un semis d'échalotes et d'ails qui pointent le bout de leurs feuilles tubulaires.
- un semis de radis ronds qui ne montrent encore que leurs deux cotylédons.
- les pommes de terre, sur trois lignes, séparées d'interlignes dans lesquelles j'ai semé des fèves en poquet, du lin (rouge annuel et bleu vivace) et de la phacélie, à la volée.
- des pois mangetout grimpants, qui sont sortis eux aussi.

Les tomates semées en caissette couverte et gardées à l'abri entre fenêtre et volet la nuit poussent bien pour le moment. Semées le 11 mars, elles arborent toutes deux vraies feuilles en plus de leurs cotylédons, et certaines sortent déjà une troisième feuille. Par contre le semis de février en intérieur était un échec total : mauvais terreau, plants qui s'étiolaient par manque de lumière et excès de chaleur. J'en déduis donc pour l'avenir qu'il vaut mieux attendre un mois de plus que les gelées soient moins fortes avant de semer, et mettre les plants dehors directement.

J'ai semé en couche cette semaine les courgettes rondes et les poireaux, et j'envisage le semis de choux pour aujourd'hui. J'hésite encore à semer la carotte et le panais, qui germeront peut-être mieux si je ne les sème qu'à la fin du mois.

Les grosses graines telles que les pois et les fèves peuvent se semer directement sous BRF, de même que les bulbes (ail et échalotes) ou les tubercules (pommes de terre), mais je constate un inconvénient de ce paillage par ailleurs très positif : les petites graines doivent être semées dans un lit de terreau ou de compost après avoir écarté le BRF, et celui-ci ne peut être remis en place qu'une fois les plants suffisamment vigoureux. C'est bien dommage !

J'ai mis en ligne les photos des différents carrés dans la rubrique photo appropriée.

27 février 2010

Carnaval

Hier, c'était carnaval dans les rues de la ville, avec défilé et goûter pour les enfants. Bref, un moment festif à ne pas rater, pour clôturer les vacances.

Sur le thème Prince et Princesse, voici deux déguisements estampillés "Jardin d'Elea" : la robe pour Mademoiselle, la tunique assortie avec pantalon bouffant pour Monsieur, et les deux capes en tissu polaire pour avoir bien chaud dehors et ne pas cacher les déguisements sous des manteaux.

enfants_deguises_anonymes





14 février 2010

Mon premier VRAI compost

Pour la première fois, après 5 années de compostage au jardin, nous avons enfin obtenu du VRAI compost bien mûr, bien noir, suffisamment fin, ressemblant à du terreau, et en quantité suffisante.

Il ne suffit pas d'avoir un composteur pour avoir du compost. C'est aussi un savoir-faire à acquérir.

Les années précédentes, mon composteur se remplissait, se tassait, se re-remplissait, mais tout au plus j'obtenais une couche noirâtre dans le fond, à peine de quoi remplir un pot d'un litre, et le reste était mal décomposé, sec, mal mélangé, inutilisable.

Je me suis donc penchée sur la question, et grâce aux conseils éclairés glanés sur le forum http://www.aujardin.org/ j'ai enfin fait ce qu'il fallait. Enfin, j'ai fait, c'est vite dit, pas vraiment moi tout seule, hein, parce que c'est un travail physique demandant la musculature d'un mari prêt à aider sa femme pour manger de bons légumes l'été ! Nous avons donc totalement vidé le composteur fin août, pour tout mélanger avec de la tonte fraîche de pelouse, puis tout remettre dedans. Et cinq mois plus tard, nous avons aujourd'hui récupéré le dessous du tas, de quoi remplir deux grandes poubelles de bon compost noir utilisable pour le potager.

Ces deux poubelles pleines m'ont permis de surfacer trois carrés et demi de mon potager. J'aurais sans doute pu amender mes 6 carrés si j'avais eu la main plus leste, mais j'ai préféré procéder par étape, quitte à avoir des carrés moins fertiles que d'autre cette année. Car mettre moins de 2-3cm sur toute la surface n'aurait sans doute pas été suffisant pour améliorer de manière significative ma terre trop argileuse, collante et pauvre.

Quelques photos sous le soleil déclinant de fin de journée d'hiver :

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